Résident au chateau d’Héricourt où il mourut en 1667, Froberger est bien plus qu’un « musicien local ». Inventeur du rubato, qui sera l’âme de la musique romantique du XIXe siècle, organisateur de la suite classique, il était admiré tant par Bach que par Mozart. On sait beaucoup de choses sur lui, pourtant on le connaît très peu. Et comble du paradoxe, il est sans doute le seul des grands musiciens du passé dont on ne possède aucun portrait.
La musique de Froberger possède à la fois une grande force expressive, et une énergie jubilatoire qui touche naturellement l’auditeur moderne.
Comment se fait-il alors qu’il ne soit pas plus connu? Parfait symbole d’une conception de la musique que les Lumières et la Révolution Francaise chercheront à abolir, Froberger dérange parce qu’il est l’exact contraire de Beethoven… Du coup on l’oublia.
C’est la thèse du roman d’Alain Heim, « LA MATHEMATIQUE DES ANGES », qui vient de paraître. Inspiré par la vente aux enchères par Sotheby’s il y a quelques années d’une partition manuscrite originale du maître d’Héricourt, le roman d’Alain Heim fait revivre Johann-Jakob Froberegr au travers d’une intrigue parallèle, tantôt au XVIIe siècle, tantôt de nos jours, quand l’enjeu de sa partition se fait déterminant…
La Mathématique des Anges, roman
Alain Heim, édition Edilivre
358 pages
24,50 euros. En vente directement auprès d’Alain Heim, à la Librairie Bisey, place de la Réunion à Mulhouse,
à la Librairie Mille-Feuilles à Altkirch
ou sur le site de l’éditeur, EDILIVRE:
http://www.edilivre.com/catalog/product/view/id/750080/s/la-mathematique-des-anges-alain-heim/
Laisser un commentaire